lundi 11 octobre 2010

Besoin d'argent avec engagement de votre part

Vous êtes complètement fauché, aux abois, la peur au ventre pour vous et les vôtres. Je ne connais pas de martingale pour gagner aux courses et je ne sais pas prédire les chiffres qui vont sortir au Loto. Je ne suis pas coach et je n’ai pas de certitude. Mais je suis une donneuse de bons conseils et c’est vous qui êtes les payeurs.


Je ne peux pas non plus m’adresser à ceux qui ont été prévenus que l’huissier passera demain prendre leurs meubles. C’est arrivé à l’un (e) des miens(nes) et mon amour a trouvé moyen de trouver moyen. Si vous avez une mère ou un père, ou quiconque de votre famille, qui (même s’ils n’ont pas l’air de vous aimer) peuvent vous aider, pourquoi ne pas demander de l’aide. On dit que si les Italiens ne dorment pas dans la rue c’est parce que la famille italienne ne lâche jamais les siens.

Je viens de trouver une solution, dans les mots : pourquoi ne pas demander de l’aide. Vous avez honte, c’est la dernière chose à faire. Pas étonnant d’avoir une réaction pareille : en France on ne parle ni de sexe, ni d’argent. Vous rigolez, on parle toujours sexe, filles ou mecs. C’est faux, ce n’est que de la fumée pour ne pas en parler vraiment justement. Mais ce propos n’est pas sur l’amour mais sur l’argent.
Je m’adresse donc à ceux qui ont accès à un ordinateur, un toit précaire, un travail précaire, un amour précaire, des amis dont certains étonnamment précaires, compensé par des parents et des enfants à perpétuité. Demandez de l’aide. Commencez par demander à celle ou celui qui ne vous lâchera jamais : vous.
Oui, vous êtes entré dans un blog de développement personnel. Qui plus est dans le blog d’une traductrice de livres américains. Si pour vous les Américains (qui s’ils « n’étaient pas venus, nous serions tous en Germanie », mais on ne peut pas toujours remercier au nom de ceux d’avant) donc si les Américains ne vous disent rien, il vaudrait mieux en rester là.

Demander de l’aide à nous-même. C’est au dedans que tout se passe. Commençons par nous calmer. La vie nous a porté jusqu’à aujourd’hui, elle nous portera bien jusqu’au bout. C’est nous la vie. La vie a besoin de chacun de nous pour être la vie. C’est une sorte d’ogre. Plus nous vivons vraiment plus la vie est vie. C’est ce que les tenants du développement personnel appellent la conscience. Plus nous sommes heureux et resplendissants plus la vie est heureuse et resplendissante et plus ceux que nous aimons vibrent d’amour et resplendissent autour de nous. Y compris nos chats, nos chiens, nos poissons rouges et nos fleurs. Vous savez très bien ce que je veux dire. Il paraît qu’il existe un « Christ au sourire », il était temps, et un « millionnaire au sourire », celui-ci est hindouiste.
Bon, nous avons besoin d’argent, nous voulons de l’argent, nous désirons l’abondance. Nous sentons depuis belle lurette que ceux qui méprisent les riches n’ont rien compris et sont victimes de peurs ancestrales trop compliquées pour y faire face. Nous, nous sommes en train de voir l’argent affluer vers nous car tel est notre droit de vie dans cette société-ci.

Besoin, désir, troisième point sans qui les deux autres en restent là : l’engagement. Et, dans le dernier livre que je viens de traduire de l’américain j’ai appris que tout est là. Alors s’engager à :

1 Se surveiller : faire passer une pensée négative à la suivante, il y en aura bien une de positive.
2 Plus que rêver : visualiser. Faire même un tableau de visualisation où l’on a collé ses désirs
3 Ne jamais, jamais, jamais, jamais se plaindre : les paroles sont des choses qui existent. Souvenez-vous des paroles gelées de Rabelais.
4 Faire des affirmations. Se répéter qu’on est un enfant de l’univers et qu’on a le droit d’être ici. Ecouter des chansons qui nous requinquent, les vôtres et ma nouvelle : « I am a magnet to money » de Michele Blood, gratuitement sur Youtube.
5 Méditer. Pour au moins se calmer et il y a plus.  Si c’est trop dur, il y a des méditations gratuites sur Youtube qui vous rendent aussi zen qu’un moine tibétain.
6 Faire ce pour quoi on est fait. Ce qui ne veut pas dire arrêter d’être secrétaire pour gagner ses sous si en fait toutes ces heures devant un ordi valent la peine car ce soir les enfants nous attendent et ce sont eux les joyaux de nos vies.
7 Prendre la décision de ce que l’on doit faire.
8 Devenir têtu comme un Breton et persister.
9 Se faire aider par ceux qui sont sur le même chemin. Lisez cet extrait de Bob Proctor :

Pour développer la force mentale appelée persistance vous devez vraiment vouloir quelque chose. Vous devez tellement vouloir ce quelque chose que cela devient un désir ardent, une passion qui vous prend au ventre. Vous devez tomber amoureux de votre désir, littéralement tomber amoureux … Vous devez vous aimanter vers chaque détail de votre désir. Alors la persistance deviendra automatique. L’idée même de ne pas persister vous semblera une aberration et quiconque tentera de vous éloigner de votre rêve, de vous arrêter ou de vous ralentir, aura de sérieux ennuis. Des difficultés, des obstacles ou des montagnes apparaîtront sous une forme ou une autre, parfois même votre esprit fera une montagne d’une taupinière, mais à cause de votre persistance, en définitive tout cela sera vaincu.

10 Télécharger ce dernier livre que j’ai traduit. L’univers n’attend pas, il s’est déjà réarrangé pour nous servir, nous qui voulons nous servir, servir ceux que nous aimons et servir les plus démunis. 




 


mardi 5 octobre 2010

5. Aimer l'argent pour ce qu'il est.

1. Une attitude peu nette 

"Mon argent, mon cher argent, mon ami", disait l'avare de Molière prêt à sacrifier sa fille et la marier de force pour remplir davantage sa cassette déjà pleine.
La littérature du XIXième nous a bien imprégnés de l'horreur de l'argent, du mariage d'argent, des sacrifices humains que le mariage bourgeois impliquait. Encore aujourd'hui bien sûr le troc fille contre argent continue quelque part.
Freud en parle, les maîtres à penser, Jésus et Bouddha. Et puis les tenants de cette loi de la résonance qui nous disent que tout nous est dû. Mais sont-ils français, sont-ils méditerranéeens, catholiques d'origine?
Personnellement, en dépit de mon désir encore tout nouveau de vouloir devenir riche, je sens bien des réticences en moi. Je ne sais pas vraiment quel est mon rapport à l'argent. Il est probablement mû par des croyances ou des obédiences si profondes que je pense qu'il est inutile d'aller les chercher. Le sexe et l'argent ont des motivations qui nous échappent, à mon avis, et j'ai envie de vivre.

2. Un début de libération 
En traduisant "Devenez un aimant pour l'argent dans la mer de la conscience illimitée", j'ai d'abord voulu y croire. Et c'est ainsi que j'ai commencé ce travail. La seconde partie de l'ouvrage concerne la méditation et les diverses étapes d'éveil de la conscience. La nécessité de la méditation est vraiment devenue évidente pour moi. Est-ce la discipline, ou plutôt la jouissance quotidienne de la méditation, ou est-ce qu'il y a plus dans ces mots que j'ai traduits? Toujours est-il que j'ai reçu cette grâce de ne plus considérer l'argent comme quelque chose de mal, et ce n'est plus une réflexion de mon esprit, c'est comme une émotion nouvelle. J'aime les miens et j'aime l'argent que j'attire vers moi, pour nous et, qui sait, pour plus loin que nous. Cela n'a l'air de rien mais c'est un renversement, comme un gant mis à l'envers que l'on a retourné à l'endroit.

3. Offrir un service
Bob Proctor ne s'attarde pas beaucoup sur le fait qu'être riche est une bonne chose. Je suppose que pour lui cela coule de source. Mais il  y a des passages qui nous renforcent sur la valeur humaine de cette recherche:

"Vous et moi avons été mis sur cette terre pour nous mettre au service les uns des autres. Trouver diverses façons de mieux servir notre prochain nous fera grandir intellectuellement et spirituellement.
L'argent est l'ultime serviteur.
L'argent vous permet d'offrir un service dans un millier d'endroits au même instant. Plus vous gagnez d'argent, plus vous pouvez aider les autres. Plus vous aidez les autres, plus vous gagnez de l'argent. 
Un beau cercle de prospérité."


Plus loin il mentionne la culpabilité inculquée aux enfants élevés dans une famille sans argent selon laquelle " l'argent est impur ou mauvais". "Si c'est votre cas, je vous propose de 'pardonner' cette croyance immédiatement. faites mentalement l'effort de vous libérer de cette pensée selon laquelle l'argent est un péché ou qu'avoir de l'argent est mal. C'est ce que veut dire le mot 'pardonner'. Laissez cette croyance s'en aller, lâchez-la, abandonnez-la et remplacez tout de suite l'ancienne pensée par la nouvelle: l'argent est un excellent serviteur. Demandez de l'argent à l'univers. Demandez autant que vous voulez, et bingo, vous êtes aimanté."


Je ne peux que vous recommander de télécharger le ebook de Bob Proctor et Michele Blood, il est assez révolutionnaire.