lundi 6 décembre 2010

Sauter par-dessus la barrière de la terreur





Je suis le maître de mon destin, 

Je suis le capitaine de mon âme.


Ce sont les derniers vers du poème Invictus que Nelson Mandela relisait sans cesse dans sa prison.

Vous avez décidé d’être riche, (presque) aussi riche que Bill Gates qui veut que son argent éradique la malaria de la terre, (presque) aussi riche que Warren Buffett et ses confrères philanthropes qui ont décidé que la mortalité infantile aura quasiment disparu de notre planète à la fin du siècle.

-              Je n’approuve pas la philanthropie me direz-vous, la pauvreté est une affaire de politique.

-              L’un n’empêche pas l’autre. En attendant eux, ces riches-là, ils agissent, et moi j’ai mon propre rêve d’action personnelle : construire des petites salles d’accouchement au Burkina Faso.

-              Bien vu, attirez la sympathie des lecteurs en parlant de don.

-              Oui, don pour moi aussi.

-              Ah, nous y voilà !

Je me souviendrais toujours d’une fête à l’école de ma fille où tous les enfants des établissements environnants étaient venus pour former une énorme chorale. Et la mienne, petite, devant, chantait à plein poumons avec les autres : « Nous sommes les enfants de l’univers ».

Le manque d’argent n’est pas un problème, c’est un symptôme du problème. Si j’oublie d’où je viens, si j’oublie qui je suis vraiment, si j’oublie que je suis une enfant de l’univers, je n’aurai que le manque, je n’aurai que la peur.

Parfois, je me demande si Bill et Belinda Gates ne sont pas l’exemple même de la vraie spiritualité. Leur croyance en l’abondance naturelle de l’Univers étant si évidente.

Une veille de Noël, il y a des décades de cela, j’ai demandé à mes petits élèves de six ans de dessiner leur rêve. Une petite fille, qui venait d’Algérie, a dessiné une chèvre. Elle voulait acheter une chèvre pour sa grand-mère restée au pays. Tout l’or du monde.

 Car c’est décider de gagner cette sorte d’argent-là dont parle le livre de Bob Proctor et Michele Blood « Devenez un aimant pour l’argent dans la mer de la conscience illimitée ». Il ne s’agit pas d'avidité mais de richesse.  En voici un extrait qui parle du courage de faire.

 Allez sur le plan créateur de la vie. Sautez à pieds joints dans la terre de la liberté créatrice. Il est vital pour vous de ne pas consulter l’opinion des autres, à moins qu’ils savent vraiment ce que vous ressentez et soient là pour vous aider et pour soutenir votre vision. Ne demandez une opinion sur votre carrière ou sur vos intentions qu’à une personne qui elle-même a réussi à atteindre ses buts. Nous sortons du conflit en sautant par-dessus la barrière de la terreur, la barrière imaginaire que nous avons nous mêmes érigée.  N’ayez pas peur car ce n’est qu’une illusion, et même si vous avez peur, SAUTEZ LA PEUR AU VENTRE … mais surtout SAUTEZ.  




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